Courtney Burgess révélée : des preuves clés dans l’affaire Diddy avec des bandes et le journal de Kim Porter partagés avec le grand jury

Courtney Burgess révélée : des preuves clés dans l’affaire Diddy avec des bandes et le journal de Kim Porter partagés avec le grand jury

Un grand jury a convoqué Courtney Burgess, PDG d’Alter Ego Records, pour témoigner dans l’affaire de trafic sexuel en cours impliquant Sean « Diddy » Combs. Cette décision intervient alors que l’affaire continue de se dérouler, attirant une attention publique considérable.

Courtney Burgess, originaire de Brick City dans le New Jersey, a fait ses débuts dans le milieu musical grâce au groupe de hip-hop Artifacts. Dans une récente interview avec Matthew Coxx dans son émission sur YouTube, Inside True Crime, diffusée le 20 octobre, Burgess a affirmé posséder des cassettes vidéo montrant des fêtes de Diddy, où diverses célébrités auraient participé à des actes sexuels et à de possibles agressions.

Le 23 octobre, Courtney a signalé que des agents fédéraux avaient mené une descente à son domicile à la recherche de preuves. Le lendemain, il a reçu une assignation à comparaître exigeant la remise de clés USB, d’appareils électroniques et de tout matériel pertinent associé à Diddy.

Courtney Burgess a témoigné devant un tribunal fédéral de Lower Manhattan le 31 octobre, représentée par l’avocat Ariel Mitchell, qui défend plusieurs des victimes présumées de Diddy. Au cours de l’entretien avec Coxx, Burgess a suggéré que les enregistrements comprenaient des artistes jeunes ou mineurs, mentionnant Usher et Justin Bieber, ainsi qu’une référence à Jaden Smith, fils de l’acteur Will Smith, dans un contexte similaire.

Preuves présentées : le journal de Kim Porter

Courtney Burgess a présenté le journal intime de Kim Porter dans le cadre de l’enquête en cours contre Diddy. Burgess connaissait Porter, la petite amie de Diddy, décédée d’une pneumonie en 2018.

Il a révélé à Coxx que les disques durs et les photographies lui avaient été confiés quelques mois avant la mort prématurée de Porter. Burgess a affirmé qu’un mémoire controversé intitulé Kim’s Last Words, paru en septembre sous le pseudonyme de Jamal T. Millwood, était prétendument basé sur le journal original qu’il possédait.

Après la publication des mémoires, Amazon les a supprimés après qu’Al B. Sure!, l’ancien mari de Kim, ait émis une ordonnance de cessation et d’abstention contre l’éditeur, Chris Todd, et le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Les enfants de Kim, qu’elle a eus avec Diddy et Al B. Sure!, ont également exprimé leur désapprobation concernant le contenu des mémoires.

Malgré les difficultés juridiques rencontrées, Shock Ya! rapporte qu’une version originale des mémoires, intitulée Tell It All, reste accessible sur le site Internet de Burgess. Lors de sa comparution devant le tribunal, Burgess a présenté le prétendu journal de Porter ainsi que divers disques durs et périphériques de stockage liés à Diddy.

À sa sortie du tribunal fédéral, Burgess a révélé aux journalistes que le département de la Sécurité intérieure l’avait initialement contacté au sujet de l’affaire. Lorsqu’on lui a demandé si les clés USB et les bandes contenaient suffisamment de preuves pour étayer ses allégations antérieures, l’avocat Ariel Mitchell a répondu en son nom, indiquant qu’ils se rendaient à une autre audience pour discuter plus en détail des preuves.

Source : sportskeeda.com

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