Kaspersky Lab a rejoint les sociétés chinoises Huawei Technologies Co et ZTE Corp, ainsi que China Mobile et China Telecom, sur la liste des organisations considérées comme des menaces pour la sécurité nationale américaine.
Evgeny Kaspersky, citoyen russe, PDG de Kaspersky Lab
Agent Kaspersky de Poutine ou victime d’un climat irrationnel ?
Kaspersky est depuis longtemps sur le radar de l’administration américaine. En 2017, l’entreprise a dû faire face à plusieurs allégations. Cette même année, le président Trump a interdit l’utilisation de ses produits antivirus sur les machines du gouvernement fédéral. Cette sanction a poussé Kaspersky Lab à porter plainte contre les autorités américaines. Ces dernières semaines, les Allemands ont également mis la pression sur l’éditeur d’antivirus. L’Office fédéral allemand de la sécurité de l’information (BSI) a émis un avertissement aux utilisateurs de Kaspersky Lab à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec un avertissement selon lequel l’entreprise pourrait « mener elle-même des opérations offensives, être forcée contre sa volonté d’attaquer des systèmes cibles ou être le victime d’une cyber-opération à son insu, ou être utilisé comme outil d’attaques. contre leurs propres clients.
Pour Kaspersky Lab, ces décisions ont été « prises pour des raisons politiques ». La société ajoute que ces sanctions sont « une réponse au climat géopolitique et non une évaluation complète de l’intégrité des produits et services de Kaspersky Lab ».
L’éditeur russe n’est-il donc pas victime du climat irrationnel qui nous a poussés ces derniers jours à refuser de monter le fabuleux ballet Casse-Noisette de Tchaïkovski au seul motif que son auteur est un compositeur russe décédé en 1893 ?
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