La NASA se prépare pour le premier atterrissage lunaire américain des décennies après l’ère Apollo

La NASA se prépare pour le premier atterrissage lunaire américain des décennies après l’ère Apollo

Il ne s’agit pas d’un conseil en investissement. L’auteur n’a aucune position dans aucun des titres mentionnés.

La National Aeronautics and Space Administration (NASA) se prépare à entrer dans l’histoire le mois prochain en s’apprêtant à lancer le premier atterrisseur lunaire américain depuis cinq décennies. La NASA du XXIe siècle est différente de l’agence de l’ère Apollo puisqu’elle a sous-traité plusieurs projets cruciaux au secteur des entreprises. Parmi ceux-ci se trouve l’atterrisseur lunaire Peregrine, développé par Astrobotic à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Peregrine devrait voler à bord de la toute nouvelle fusée Vulcan de la United Launch Alliance (ULA) le 24 décembre, et les responsables de la NASA ont partagé les détails du plan lors d’une téléconférence de presse plus tôt dans la journée.

À bord de l’atterrisseur se trouveront plusieurs charges utiles faisant partie du programme Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de la NASA, qui verra plusieurs vols en 2024 alors que les entreprises partenaires de la NASA accélèrent leurs lancements avant que les astronautes des missions Artemis 2 n’effectuent leur premier vol lunaire en 2024. la même année.

La NASA se prépare à faire voler un marqueur de localisation laser vers la Lune sur l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic

La prochaine mission marque la poursuite du programme Artemis de la NASA qui a débuté l’année dernière avec le lancement de la fusée SLS et du vaisseau spatial Orion. L’atterrisseur Peregrine sera le premier américain à tenter d’atterrir sur la Lune, faisant d’Astrobotic la première entreprise américaine à faire cette tentative.

Le PDG d’Astrobotic John Thorton a assisté à la téléconférence de la NASA plus tôt dans la journée, où il a déclaré que la société attendait avec impatience son premier vol d’atterrisseur lunaire. Il a souligné qu’Astrobotic avait travaillé avec des sociétés telles que la société japonaise iSpace pour assurer la réussite de l’alunissage. iSpace a tenté de faire atterrir son vaisseau spatial Hakuto sur la Lune plus tôt cette année, mais a échoué dans les derniers instants car il a perdu le contact.

M. Thorton a ajouté que Peregrine amènera sept pays sur la surface lunaire, dont six n’ont jamais posé le pied sur la Lune. L’atterrisseur d’Astrobotic transportera 20 charges utiles, dont plusieurs appartiennent aux différents centres de recherche et de vols spatiaux de la NASA répartis dans toute l’Amérique.

Un imageur d'eau devrait voler sur AstroboticUne charge utile de la NASA qui volera sur Astrobotic

Parmi les nombreuses charges utiles qui voleront sur le Peregrine, il y en a deux que la NASA utilisera pour mesurer l’eau sur la Lune et aider les futurs vaisseaux spatiaux à atterrir sur la surface lunaire. Le premier est ce que la NASA appelle le système de spectromètre volatile dans le proche infrarouge (NIRVSS). Cet appareil mesurera l’eau, le dioxyde de carbone et le méthane sur et sous la surface lunaire en faisant briller la lumière et en observant ce qui est réfléchi.

Ce dernier s’appelle Laser Retroreflector Array (LRA) et reflétera la lumière laser que les vaisseaux spatiaux pourraient lui lancer en orbite autour de la Lune. Selon la NASA, la LRA sera un marqueur de localisation permanent sur la Lune et fonctionnera avec tout vaisseau spatial qui pourrait se trouver à sa portée pendant des décennies.

Concernant le profil de la mission, le Vulcan décollera environ deux heures après minuit le 24 décembre. L’atterrisseur sera envoyé au point où il pourra être injecté dans la trajectoire pour le placer sur la trajectoire de la Lune. Selon Thorton, cela aura lieu environ une heure après le lancement, et l’atterrisseur verra pour la première fois tous ses moteurs ensemble. Astrobotic devra peut-être corriger la trajectoire de l’atterrisseur. Une fois proche de la Lune quelques jours plus tard, Peregrine descendra d’une orbite haute (environ 9 000 à 500 kilomètres) à moyenne (750 à 500 kilomètres) avant d’attendre le bon éclairage pour la dernière partie de son voyage.

Comme cela nécessite d’attendre que la Lune tourne, l’atterrisseur passera un certain temps sur une orbite moyenne avant de descendre sur une orbite de 100 kilomètres et de tenter ensuite un atterrissage le 25 janvier, a expliqué le chef de l’astrobotique. Si l’atterrissage réussit, les charges utiles seront mises sous tension.

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