Le développeur principal de BG3 revient sur les services d’abonnement d’Ubisoft : « Le contenu est roi »

Le développeur principal de BG3 revient sur les services d’abonnement d’Ubisoft : « Le contenu est roi »

Plus tôt cette semaine, Philippe Tremblay, directeur des abonnements d’Ubisoft, a fait un commentaire dans une interview expliquant à quel point les fans de jeux vidéo devraient se sentir à l’aise avec le fait de ne pas posséder leurs jeux. Aujourd’hui, le PDG de Baldur’s Gate 3, Larian Studios, a répondu, expliquant calmement son opinion selon laquelle « directement du développeur » est la meilleure solution.

Dans une récente entrevue avec GamesIndustry.biz, Philippe Tremblay a évoqué l’introduction du service Classic sur la plateforme de streaming Ubisoft+. Au cours de cette conversation, il a déclaré au média : « Il s’agit de se sentir à l’aise de ne pas posséder son jeu », dans le contexte d’une discussion plus large sur la façon dont il envisage le passage de l’achat de jeux au streaming, de la même manière que celui de l’achat de DVD au streaming de films. . Le commentaire a suscité des réactions négatives de la part de centaines de consommateurs qui adorent leurs collections physiques, et maintenant le PDG de Larian Studios a clairement exprimé sa position.

Le PDG de Larian Studios réfute le licenciement des médias physiques par le directeur des abonnements d’Ubisoft

Le commentaire original de Temblay dans l’interview de GamesIndustry.biz a été cité par presque tous les médias sur Twitter cette semaine. Jusqu’à aujourd’hui, nous avions remarqué à quel point la plupart, sinon la totalité, des développeurs étaient plutôt discrets sur le sujet. C’est presque comme s’ils évitaient d’en parler. Ensuite, comme on aurait pu s’y attendre de la part de quelqu’un si disposé à défendre ce en quoi il croit, Swen Vincke, PDG de Larian Studios, a partagé son opinion.

Citant la rediffusion de l’actualité par IGN, Vincke a expliqué : « Quel que soit l’avenir des jeux, le contenu sera toujours roi. Mais il sera beaucoup plus difficile d’obtenir un contenu de qualité si l’abonnement devient le modèle dominant et si un groupe restreint décide de ce qui sera mis sur le marché ou non. Directement du développeur aux joueurs, c’est la voie à suivre.

Dans sa déclaration, Vincke se garde bien de nier le fait que l’avenir du jeu pourrait bien être une transition complète vers les services de streaming. Mais il ajoute que « le contenu sera toujours roi ». Comme dans, le contenu des jeux déterminera toujours s’ils réussissent ou non. Il fait allusion au fait qu’il devient plus difficile de créer des jeux de qualité avec un modèle d’abonnement.

Il est impossible de savoir si Vincke fait ici référence à la structure des revenus d’un modèle d’abonnement. Mais il est évident que Larian Studios a réussi non seulement à survivre, mais aussi à prospérer en produisant des jeux grâce à une combinaison de financement Kickstarter et de vente de produits au prix fort, au lieu d’opérer sous Xbox Game Pass ou Ubisoft+.

La partie de cette déclaration qui est la plus frappante est « Directement du développeur au joueur, c’est le chemin ». C’est ainsi que Larian Studios fonctionne, et il est clair que c’est ainsi que Vincke voit l’entreprise continuer à fonctionner. C’est exactement le contraire de ce que dit Tremblay, puisque les consommateurs possèdent les copies numériques et physiques du jeu qu’ils achètent au lieu de payer un abonnement pour y accéder.

Personne ne sait à quoi ressemblera l’avenir de l’industrie du jeu vidéo en matière de distribution de jeux. Ubisoft semble certainement tenter de renforcer son modèle d’abonnement, mais les développeurs de jeux n’ont pas arrêté de produire des jeux destinés à être publiés sur Steam ou dans les magasins de jeux locaux. Les éditions collector qui sortiront en 2024 ne manqueront certainement pas. De l’extérieur, créer quoi que ce soit pour un service de streaming, qu’il s’agisse d’une émission de télévision, d’un film ou d’un jeu, ne semble pas viable, car ces créateurs ont toutes les chances de gagner plus d’argent en vendant leur produit en dehors de celui-ci.

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